De l’importance d’asseoir une critique cinématographique africaine pour les cinémas d’Afrique

De l’importance d’asseoir une critique cinématographique africaine pour les cinémas d’Afrique

 Elle se place avant, pendant et après l’œuvre artistique et participe à sa visibilité et à sa promotion. Ce rôle qu’elle joue rend nécessaire son existence pour porter haut les cinématographies africaines.

Faire une critique, c’est porter son regard sur un film, partir d’une analyse pour aboutir à une appréciation argumentée. En résumé, le critique porte ainsi un jugement, un avis personnel et subjectif soutenu. Le critique éclaire les cinéphiles sur les différentes dimensions du film : la réalisation et ses coulisses, la mise en scène, l’esthétique, la thématique, la photographie et les autres métiers du cinéma, etc., et permet une culture de l’image. Car aujourd’hui comme hier, l’image reste très engagée et n’est pas simplement un élément de loisir.

Consciente de cet enjeu de renforcement des bases de l’existence d’une bonne critique cinématographie africaine, l’Agence panafricaine d’ingénierie culturelle (APIC) avec son Programme No’o Cultures s’est associée à la Fédération africaine de la critique cinématographique (FACC) pour qui asseoir une critique cinématographique africaine est un sacerdoce depuis sa création en 2004 lors des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) en Tunisie. A travers son site www.africine.org, la FACC participe à la visibilité et à la promotion du cinéma africain. Il en est de même pour Sudu Connexion une société de vente et de distribution de films d’Afrique et sa diaspora créée en 2016 et basée à Pantin (France).

La FACC et Sudu Connexion sont des partenaires de ce premier Appel à candidature pour le Concours de Critique de Cinéma lancé le 2 avril 2020 malgré la crise sanitaire liée à la pandémie de COVID-19. Ce concours est organisé en prélude à la 1ère session de la Semaine Panafricaine de la Critique d’Art. L’idée d’une telle initiative a germé en novembre 2019 en marge des Journées cinématographiques de Carthage édition Nejip Ayed. Les critiques africains francophones, cibles de ce premier concours que l’on veut pérenne, avaient un mois pour proposer un papier critique sur le film court métrage sénégalais « Un air de Kora » de la réalisatrice Angèle Diabang dont la visibilité a été possible grâce à sa société de distribution Sudu Connexion.

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