ELECTRO FOR EVER

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ELECTRO FOR EVER

AFRICULTURESOlivier Barlet
novembre 2007, après son passage à l’atelier d’écriture

Ce que fait Angèle n’est pas enseigner mais initier. En se posant la question du cadre, de la distance, de l’angle de prise de vues, du rythme, etc., les élèves du LEP vont se poser des questions fondamentales pour leur vie même. Si bien que l’acte de faire le film sera plus important que le résultat, qu’on espère bien sûr le plus probant possible.Tout est parti pour que le film existe et qu’il porte beaucoup de cette relation établie entre Angèle et la classe mais aussi et surtout au sein de la classe elle-même dans le contexte du lycée, puisque là est le projet. Sa réussite sera ce qu’il porte et non son brio ou sa virtuosité. Plutôt que de briller par l’image, c’est l’épaisseur des personnes filmées qui importe, leur espace de liberté d’évoluer et de s’exprimer. À cet égard, l’approche poétique qu’ils ont osée dans leur écriture est impressionnante de justesse et prometteuse.


AFRICULTURESOlivier Barlet
novembre 2007, après la première du filme à APT

De toutes ces images tournées par les élèves, Angèle Diabang réussit grâce à son science du montage à faire d’Electro for ever une mosaïque emportée par un fil narratif, à la fois tranche de vie lycéenne et franche rigolade, engageante pour chacun mais toujours respectueuse, et dont le rythme est au diapason des mouvances de la classe. Electro for ever mériterait d’être présenté en d’autres occasions pour témoigner de ce travail où la pédagogie se fait si vivante qu’elle se fait oublier pour se fondre dans la relation d’une classe avec une jeune réalisatrice sénégalaise. Magnifique expérience pour les élèves qui ne verront plus jamais des films comme avant, tant ils sont dorénavant conscients des enjeux de leur fabrication. En quelques heures ludiques mais denses, ils ont fait de leur regard, une vision.


FESTIVAL DES CINÉMAS D’AFRIQUE
DU PAYS D’APTDominique Wallon

Electro for ever, c’est une déclaration de vie, une lettre ouverte, la somme de quatre petites histoires inventées par des jeunes lycéens d’Apt qui en avaient marre d’être considéré comme « moins bien » que leurs condisciples du lycée classique. C’est un documentaire de 26′ qui est l’aboutissement d’un atelier d’écriture et de réalisation mené pendant deux semaines par la cinéaste sénégalaise Angèle Diabang Brener au sein d’une classe de Terminale électronique du LEP d’Apt.

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